PAROLES DE NITRATES ET PESTICIDES


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Pendant la seconde guerre mondiale on a utilisé du nitrate pour faire les bombes. Après la guerre, il a fallu augmenter les rendements pour nourrir la population et il y avait de gros stocks de nitrate à écouler et c'est comme ça qu'on a commencé à en utiliser massivement dans l'agriculture.

Un métier d'avenir en Bretagne : le compostage d'algues vertes.

Ce qui nous inquiète le plus dans tout le bassin c'est la montée des pesticides. Le nitrate est un indicateur, ce n'est pas trop grave. Si on continue dans 30 ans, la population de la Bretagne va mourir d'un cancer. Ce sont les scientifiques qui le disent.

On veut faire de l'épuration pour ne pas polluer la rade de Brest mais y'a 30 000 tonnes de nitrate qui passe tous les ans devant la pointe du Bendy.

Les femmes ont un problème avec leur poids alors elles font des régimes. Quand on fait un régime, on mange beaucoup de légumes et donc elles mangent plein de nitrates.

Le nitrate est l'élément le plus facile à détecter dans l'eau. Mais il y a aussi les pesticides et cela revient très cher de faire analyser les pesticides. A Pont-Ar-Bled, il y a une surveillance continue des nitrates mais pas des pesticides or ils sont très dangereux.

Autrefois on récupérait les algues pour faire de l'engrais.

En faisant des composts, en laissant l'herbe sur place on est aussi pollueur car si on enlève pas l'herbe il y a nitrification. Les déchets verts sont polluants.

Il faut enlever les algues vertes et les mettre sur la terre, c'est un bon engrais.

Le lisier et les produits phytosanitaires font augmenter les taux de nitrate et de phosphate.

Lorsqu'on a construit le barrage du Drennec, on pensait que la consommation de l'eau progresserait de 2%. Or, elle n'a pas progressé et le barrage constitue une réserve pour faire baisser les taux de nitrate en relâchant de l'eau. Ce n'était pas prévu pour ça au début.

La dénitrification va être obligatoire. Bruxelles va prendre des mesures draconiennes et il va falloir diviser par 2 les taux de nitrate dans l'eau.

Les agriculteurs ont compris qu'il fallait faire attention à l'eau. Ils mettent moins d'azote.

C'est pas tant les nitrates qui sont dangereux c'est surtout les traitements par les pesticides.

Pour faire une analyse de pesticide il faut compter entre 1000 et 1500 francs. Une analyse ponctuelle ne sert à rein. Il faudrait que ce soit la DDASS qui fasse des suivis réguliers pour les captages d'eau.

On a moins de nitrate à la sortie de notre station de lagunage qu'au robinet.

Le but de Bretagne Eau Pure 2 est de maintenir les taux autour de 40 mg/l de nitrate. On y arrive mais ça pourrait déconner.

Les quantités d'azote proviennent plus du bovin que du porcin.

Il y a des guides du bon usage des produits phytosanitaires mais quelque part, c'est faire leur pub.

On absorbe plus de pesticides en respirant en moyenne qu'en mangeant et qu'en buvant. Et on en consomme plus en mangeant qu'en buvant.
 

S'il y a des nitrates, c'est qu'il y a trop d'activité, la nature ne peut pas tout absorber. Ca pue, c'est pas beau, y'a quand même un problème.
 
 
 
 

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